Everest, de Baltasar Kormákur, une tragédie biographique en haute altitude

Everest | Baltasar Kormákur | Aventure, drame, biographique | 2h01 | États-Unis, Islande | 2015

Everest est le récit d'une histoire véritable, tragique et marquante. Une histoire de montagne, de grimpeurs fous, d'imprudence et de malchance.

Si l'un des personnages n'est autre que Jon Krakauer, dont nous parlions dans notre article sur Into the Wild, auteur d'un ouvrage biographique sur ce drame au toit du monde, le film lui-même n'est pas tiré de sa narration mais du récit d'un autre survivant, Beck Weathers.

L'intrigue est simple : une équipe d'alpiniste relativement chevronnés souhaite atteindre le sommet de l'Everest. Les motivations sont diverses : défi personnel, obsession des sommets, besoin d'inspiration et de sensations. Si le projet est assez banal en soi, rien n'est tout à fait prévisible en montagne et l'histoire le démontre de façon spectaculaire.

Ce film est aussi un ensemble de portraits d'hommes et de femmes, dont les capacités physiques et mentales sont extrêmement différentes. En pleine nature, à la merci des éléments, il n'y a pas de place pour l'idéologie, seule la force, le caractère et l'intelligence comptent.

Cela tient du drame mais aussi d'une leçon de vie et de survie, de ces leçons que les épreuves dangereuses au contact de la nature nous donnent toujours.